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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 08:54


Perdues les ailes de l'amour Parfois tu me manques,

Toi qui n'existes plus et n'existeras peut-être plus jamais.

Il me revient quelques souvenirs de rêves, des sensations surtout. Confiance absolue, chaleur, temps suspendu.

Tes bras s'ouvrent et m'offrent une place, mon oreille sur ton coeur et tes bras qui m'entourent.

Entendre un coeur d'homme qui bat, j'aimerais ça.

Mon corps s'alourdit de fatigue et tu me soutiens, jusqu'à presque me porter.

Me sentir lègère dans des bras vaillants, me laisser aller comme souvent à cette douce fatigue, mais pas toute seule.

Tu me soulèves comme si j'étais une enfant et mon corps se réchauffe, j'entends aussi mon propre coeur battre.

Le mouvement de tes pas qui me mènent vers une couche me berce, et je me blottis.

Je souris comme quand on fait un joli rêve. 

Tu me déposes comme si j'étais fragile et précieuse et t'allonges près de moi.

Tu me regardes comme si j'étais jolie et je veux te voir aussi, t'observer comme tu le fais, je bénierais ta beauté de m'être offerte, et ton inconscience d'elle, ta simplicité, ton naturel.

Un homme qui sait partager mon silence, qui sent toute sa plénitude, toi l'homme qui sait que silence n'est pas vide.

-.qui-sait-partager-mon-silence.jpg

C'est le moment où nous savons bien ce que nous pourrions dire, mais où seuls les yeux parlent, et où les sourires se partagent et s'échangent.

Tout l'amour que je n ourris depuis toujours, en cet instant se concentre sur toi.

Dans cet instant parfait, je te dédis cet amour universel.

Tu ne me souhaites pas le bien-être, tu me le mitonnes.

Tu ne me dis pas que je mérite la paix, tu me l'offres.

Oui, c'est vrai je n'ai fait que rêver, et je veux bien rêver encore : que tu sois là ou pas, je connais toutes les sensations.

Mais si un jour tu existais, je pourrais enfin en toute quiétude, te caresser, éprouver le délice de mes rêves, toucher du bout des doigts, et tressaillir... réellement. 

Quand tu existeras, c'est que je n'inspirerai plus aucune sorte de peur, au moins à un seul homme, c'est que je ne serai enfin plus objet d'inquiétude.

Quel homme n'a aucune peur de la femme ?

un rêve.

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 22:33

Je t'ai voulue, je t'ai cherchée, et je t'appelle tous les jours.

Et tu es venue, ou bien je t'ai trouvée

T'es là, t'es bien là

ma solitude chérie, lit de mon repos quand je suis épuisée.

Je peux te faire à mon gré silence ou musique, rêve ou grand vide

Je peux te faire bord de rivière ou bord de mer,

là où tous les tracas perdent sens

parce qu'ils n'ont pas de place dans l'essentiel

En toi, j'aperçois la paix,

tu défies mes tempêtes en m'offrant le grand calme

Ces derniers temps, j'ai mal

Tu me soulages

Tu me permets les larmes, qui me lavent de mes doutes

Tu me permets la colère démesurée

Tu me permets de dire et répéter à l'infini mes dégoûts et mes désirs

mes rejets

mes exagérations

et de lâcher prise enfin

Tu me laisses écouter mon instinct

Tu accordes une place à l'irrationnel où se trouve parfois une réponse, un sourire

Tu m'aides à trouver la confiance et l'amour quand j'ai eu peur de les voir s'éloigner

Tu me chantes une berceuse avec la voix rocailleuse de Plume Latraverse :

"Ne pleure pas petite fille, ne pleure pas

Même si les gens sont méchants

Ne pleure pas"

Tu me fais rire dans mes larmes

C'est assez rare finalement les gens méchants...

Mais les gens petits, c'est pas rare

Alors tu me dis que tout ce qui me paraît petit me grandit...

Et dans tes bras, je m'endors sereine...


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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 16:22

 

Epicerie-sourire.jpg

Je reviens de chez Rachid, à quelques rues de chez moi, épicier au visage légèrement émacié en ces temps de Ramadan, et plus souriant que jamais. En revenant les bras chargés, je repense toute seule, souriant encore aussi (car c'est agréablement contagieux ces choses là) à ses derniers mots : "Ici, tout le monde est gentil, c'est comme une famille, on est là pour se dépanner".  A quoi j'ai répondu sans grande spiritualité : "Ah, ça me fait plaisir de vous entendre parler comme ça !" et de se souhaiter tous deux une bonne fin de journée.

Donc, je rentre alourdie par le poids de mes quelques courses de dépannage, souriant aux anges, mais vraiment aux anges, car les 4 grands gars, quasiment de la famille, devant lesquels je passe ne me jettent pas un regard, ni à mes paniers, ni... ni à rien du tout qui n'est pas eux eux eux....

Ca me fait repenser, par association d'idées, à il y a quelques jours, quand mon panier s'est renversé à mes pieds, et ceux de plusieurs adultes inconnus cette fois, et là aussi (ou non plus), pas un regard, pas une réaction, ni évidemment un coup de main pour m'aider à en ramasser le contenu. 

Oh merde, mon joli sourire Rachidien se tortille, et plein d'autres exemples de non-entraide me viennent à l'esprit à toute vitesse.... Oh merde.... Vite, autre chose !

Pas besoin de chercher, la courbe intellectuelle de mon biorythme est dans le grand positif en ce moment, et hop ! Un autre souvenir, plutôt drôle celui-là, me revient : Je viens de rentrer à la maison, j'ai un peu chaud, et donc j'enlève mon gilet, me retrouvant en débardeur devant mon fils aîné qui me dit "Tiens, tu t'es musclée maman !". Ca oui, j'ai ri de bon coeur, comment me serais-je musclée ? Devant l'ordinateur une bonne partie de la journée ? Alors que je ne fais plus de sport depuis plusieurs années ? En lisant dans mon lit ? Au cinéma ? Alors que la plupart de mes autres activités sont méditatives ou contemplatives ? Ah ah ah ah hi hi hi hi ho ho ho ho !!!!!!

Bah voilà, aujourd'hui j'ai compris ! Il ne se foutait pas de moi, nnon nnon, j'ai vérifié, c'est vrai, mon torse de femme un peu mûre quand-même n'est pas si mou, et depuis quand ai-je retrouvé cette tonicité ?

Je ne voudrais vraiment pas faire mentir Rachid, mais je dois bien reconnaître que c'est depuis que je ne compte plus tellement sur l'entraide... (Je passe sur l'énumération des tâches journalières et autres bricolages de la vie courante qui peuvent muscler leur petite femme ....)

Non--pas-a-ce-point-la--.jpg

 

 

 

Non ! pas à ce point là !

Les-taches-menageres-qui-musclent-leur-petite-femme.jpg

Euh.... Très exagéré encore, mais moins mégalo quand même !

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 20:16

 

The-lion-at-home-sweet-home.jpg

Celui qui réussit, que l'on cite en exemple.

Le bon fils qui exprime sa reconnaissance, et qui s'enquière de l'opportunité de sa présence quand il sent les serrrements de gorge de sa mère, la voix de celle-ci s'étrangler et quelques larmes perler à ses cils...

C'est celui qui pèse toujours le pour et le contre, qui fait "la part des choses", qui cherche à être juste, celui qui, en cas de conflit, a tout prévu. A priori, il n'a rien à se reprocher, ainsi il peut s'adonner à l'une des ses activités préférées : convaincre.

Pour cela, en toute circonstance, quelque soit le sujet pour lequel il se donne mission de convaincre, les trois-quart du boulot sont déjà faits intellectuellement.

1erquart : il a déjà envisagé que sa personnalité ou son caractère puissent être remis en question, et est prêt à reconnaître ses torts et ses lacunes.

2èmequart : il est prêt à admettre, le cas échéant, l'inexplicable ou irrationnel de ses haines ou de ses rancunes. C'est à dire qu'il a fait la démarche psychologique de ne "pas (ou plus) se sentir concerné", de "ne pas (ou plus) faire affaire personnelle" de ce qui pourrait encore le faire souffrir ou sortir de ses gonds. C'est qu'il est jeune homme de précaution, ainsi,

3èmequart : il sait ce qu'est la barricade, le mur de résistance à toute douleur, et ce, depuis ses dernières larmes, il y a...quelques années, pas mal d'années même déjà, dûes à la survenance inattendue de la mort d'un être chéri, et de ce genre de manque implacable qu'il ressentait pour la première fois.

Reste le 4èmequart : le sujet lui-même. Soit il le maîtrise et la partie est gagnée d'avance, il convaincra, il en est convaincu ! Soit il le découvre, et voilà un défi qu'il se régale de relever.

Ce jeune monsieur refuse de souffrir, au prix de la solitude qu'il peut s'imposer délibérément, et au prix du déterminisme, cher aussi, mais pour les autres, de son "je m'la joue perso"".

 

Seul - réfléchir

Pas très partageur, pas très généreux de biens matériels, pas porté sur l'aide aux nécessités ménagères, ou aux tâches "ingrates"et pénibles qui prennent de son  temps précieux.

Comme il n'aime pas les surprises (même les supposées bonnes), il ne fait pas non plus de surprises à ceux qui aimeraient bien ça. Il ne fait je crois, jamais quelque-chose, pour faire plaisir, si lui-même n'en tire pas une certaine satisfaction. Parfois flatteur comme le renard -mais plutôt malin comme un singe comme je l'ai décrit ailleurs-, il ne laisserait jamais tomber son fromage comme le corbeau.

C'est pour cela que quand sa générosité et sa superbe apparaîssent, tu peux être sûr qu'il est sincère, et même plus, tout à fait honnête :

 

Protéger un ami

Il peut passer des heures, des jours à réfléchir sur comment accompagner et peut-être aider un ami en désarroi, passer un temps fou à l'écouter, à discuter, à s'intéresser à lui. Il héberge un autre, mis à la porte de chez ses parents, dans sa chambre, pendant des semaines alors qu'il est si jaloux de son espace. Même si souvent il s'esseule, refuse les invitations, invite peu lui même, son coeur n'oublie jamais ses quelques amis, toujours les mêmes, est respectueux des "amis de ses amis", son coeur est un coeur fidèle.

 

Ami-fidele.jpg

Ses compliments aussi, sont d'une honnêteté défiant toute concurrence : 

Il passe près de sa mère, et son regard est attiré comme par surprise vers elle, il s'approche, prête un peu plus attention à elle et avec son ton qui respire sa nécessité perpétuelle de convaincre, lui entonne : "Maman, bien sûr il y a des rides maintenant sur ton visage, mais telles qu'elles sont, tel qu'est ton visage, et comme tu rayonnes, on voit que tu seras une belle vieille."

 

Belle-petite-vieille.jpg


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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 07:37

Il est revenu !

      Non pas un fils prodigue, mais... la chrysalide qui se mue en papillon.

mue-papillon.jpg

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Son sourire de laie s'était éteint depuis longtemps, son doux regard s'était durci, adolescent blessé par sa vie...L-adolescent-blesse-s-enferme-dans-un-murisme--jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sa confiance et sa douceur d'enfant chéri, transformées en colère d'impuissance et en mutismes, reviennent, accompagnés d'un éclat rieur et et d'un sourire tout neuf qui m'éclaboussent de lumière.Sourire-lumiere-copie-1.jpg


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a navigué quelques années entre l'air et l'eau de sa mère, et la terre et le feu de son père, s'accrochant à son radeau où il lui fallait parfois s'isoler.radeau.jpg "Quand t'es seul, vraiment seul, tu réfléchis" dit-il.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il se taisait, en équilibre au bord du vide, il parle maintenant, de goûts, d'idées, de vie, d'espoir.

 

 

 

Avec lui parfois, la vie de tous les jours s'accélère brusquement : A tout moment, un coup de fil d'un de ses nompreux potes, annonciateur de son départ imminent peut survenir. Je me mets à marcher vite à ses côtés, à parler vite, à "cuisiner" vite, faisant la course avec le vibreur de son téléphone, essayant de pouvoir finir ma phrase, espérant pouvoir déjeuner ou dîner en sa compagnie, avant... avant le vibreur du téléphone !

Pourquoi je ne m'insurge pas (ou rarement) ? : rien ne m'oblige à m'accomoder de cela, et parfois j'ai envie d'essayer. Je peux aussi décider de ne pas parler, ni sortir avec lui ou qu'il se nourrisse seul...

Pourquoi tenterais-je de le changer ? Pourquoi lui imposer mon rythme ? J'ai tout loisir de me complaire à mon rythme, lors de ses longues absences, ou lors de ses langueurs solitaires, ou même quand parfois, c'est lui-même qui tente de s'y fondre. Comme je fais des pas vers lui, il fait des pas vers moi.

Il est devenu si grand et si fort, et c'est dans ses bras de presqu'homme, que je trouve de temps en temps, pendant quelques secondes, la chaleur et la douceur d'un être qui aime.Va--vis-et-deviens.jpg

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 17:14

Echapper à l'enfer de...

Imaginons que pour échapper à l'enfer des fins de droits du chômage (ou du RSA, ou de la rue...), vous vous mettiez à vous battre (comme si vous n'aviez que ça à foutre) pour trouver coûte que coûte un emploi.


Vous vous faites soigner si vous êtes malade.


Vous vous faites accompagner d'un ou plusieurs chargés d'insertion, vous faites des bilans de compétences, essayez des formations parfois humiliantes, faites des stages non rémunérés...


Jusqu'à trouver, au bout d'un temps indéfini, au détour des innombrables chemins dans lesquels vous vous êtes aventuré, quelqu'un de sympa qui vous apprend, juste pour le plaisir, 2 ou 3 bricoles, dont vous pourrez vous servir habilement de base pour reprendre un peu de confiance en vous et oser postuler à un job (déclaré pour une fois) qui vous plairait vraiment, que vous êtes sûr que vous honorerez, avec le temps, la patience, la pugnacité, et surtout cette envie d'apprendre qui vous est enfin revenue.


Imaginons que le job, vous le décrochez.


Vous arrivez sur le lieu, accueilli par les travailleurs en place, et du haut de votre nuage, ou encore incrédule d'avoir réussi à sortir de l'enfer des fins de droits de chômage (ou du RSA, ou de la rue...), vous les voyez tous beaux et gentils, du moment que le cadre et les horaires correspondent à ce que vous souhaitiez, et surtout que le boulot en plus, c'était celui dont vous rêviez...

Accueilli

Arrive un jour où votre nuage ne vous porte plus, et où vous commencez à comprendre où vous êtes tombé, et que si ça ne ressemble pas à ce que vous connaissiez, ce n'est pas parce-que avant ça aurait été tout noir, et que maintenant, ici ce serait tout rose...


Dans le monde ordinaire du travail où vous êtes tombé, il y a des gens surtout bien différents de vous. Il y en a qui sont bien contents de leur situation confortable, il y en a qui ont peur de perdre leur travail, il y en a qui ne disent rien et on se demande ce qu'ils pensent, il y en a qui sont habitués... 


Et puis, il y a votre supérieur direct, l'infirmière en chef, ai-je envie de l'appeler, Miss Mildred Retched.

Miss-Retched.jpg

 

Votre supérieur direct, contraint lui-même par des règles édictées par ses propres supérieurs, ainsi que se sentant fort de sa position supérieure à la vôtre, se charge de faire respecter les règles, mais peut aussi se permettre d'édicter les siennes.


Votre supérieur direct qui vous coache tous les jours, sait ce qui est bon pour vous, à tout point de vue, pas seulement professionnel, parce-que vous êtes dans son territoitre, celui où s'il veut, il peut vous remettre à la place qu'il vous octroie, au gré de ses humeurs.


Il peut exiger de vous d'être autonome, et aussi, de ne rien faire sans l'en informer...


Il peut vous expliquer que c'est avec le temps que vous assimilerez les nombreuses informations nécessaires à l'accomplissement de votre travail, et, exiger de vous, plus de rapidité de compréhension et d'exécution, sinon le travail de l'équipe, ou de l'entreprise dans son ensemble, sera freiné à cause de vous.


Il peut aussi vous entraîner sur un terrain où votre situation par rapport à lui, est privilégiée : il peut confidentialiser entre vous et lui un certain nombre d'informations, auxquelles les autres collègues, pour des raisons plus ou moins (im)précises n'ont pas (ou pas encore...) accès. Incidemment, et comme en retour, il irait de soi que vous lui fassiez part de tout ce que vous entendriez et apprendriez en son absence.


Il est probablement le même supérieur direct avec tous vos collègues, ceux qui aiment bien leur confort, ceux qui ont peur, ceux qui se taisent, ceux qui sont habitués.


Mais vous, vu là d'où vous venez (les fins de droits du chômage, le RSA, la rue...), vous ne connaissez ni le confort, ni la peur, ni l'habitude, et puisque vous êtes là, c'est que vous ne vous êtes pas tu, ou qu'à un certain moment, vous avez pu sortir de votre silence.


Et vous voilà, encore éveillé, parmi les endormis, ou ceux qui font semblant de l'être, vous voilà à dire, exprimer, à avoir des opinions, des étonnements, des remises en questions sur les acceptations et adhésions aux règles, même si les unes entrent en contradiction avec les autres et qu'on en perd son entendement...Mettre-en-question.jpg

 

L'infirmière en chef donne aussi les pilules, les cachets, et s'assure qu'on les avale bien devant elle ↔ Le supérieur direct affirme qu'il met un point d'honneur à ce qu'il n'existe pas de souffrance au travail. 

Comment-avaler-son-cahet.jpg

Et voilà qu'avec votre vie, vos mots, vos pensées qui viennent d'un autre monde, vous commencez à mettre du désordre. Voilà que l'infirmière en chef/supérieur direct menace tout doucement au début, de prendre "des mesures", et vous dit de faire attention.


Faites attention... à votre caractère !


Et comment !


Mais vous n'en êtes qu'au début, et vous souriez encore, bien que celui-là ait souvent mal au ventre, celui-là au dos, que celle-ci craque et fond en larmes.


Tenez-bon : il reste les questions de la suite de l'histoire qui n'a pas de fin...

Mais vous-même, finirez-vous électrochoquéElectrochocs.jpg, lobotomisé par l'ensemble des supérieurs de votre société ? Puis achevé par quelqu'un sortant de son silence, quelqu'un qui, vous considérant vraiment, une sorte de "chef Bromden", estimerait que vous seriez plus libre dans la mort que dans les faux-semblants, et emmènerait votre âme avec la sienne, libre enfin, ayant compris grâce à votre sacrifice, qu'il est grand (un géant même), fort, et vivant.

Quelqu'un qui te considère vraiment

 

Bien sûr, vous tenez bon.


Vous savez qu'il y a bien pire. Il faudra tenir bon pour ne pas occulter le bien pire, ni, non plus les escarmouches. Tenir bon, pour témoigner encore et encore.


Le phénomène du harcèlement moral au travail, les suicides au travail, ou consécutifs aux conditions de travail dont nous informent pourtant régulièrement les médias officiels, ne suffisent pas encore.


Témoignez, dès que commence, dans le milieu ordinaire du travail, le plus ordinaire des plus petits abus de pouvoirs.


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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 07:27

Le milieu ordinaire du travail, c'est un peu comme l'ordinaire de la vie, un groupe de personnes qui se conforment à la construction psychologique d'images.


Parce-que l'on a une fonction à remplir dans un cadre précis, on doit jouer un rôle dont l'image doit correspondre à cette fonction, et de là, à devoir devenir  le temps de la fonction, le personnage dont on exécute le rôle, il n'y a qu'un pas.

Les limites de la fonction sont la plupart du temps mal définies,

Les limites de ta fonctionce qui a une incidence sur les paramètres du rôle que tu dois appliquer à cette fonction, et suivant comment tu l'appliques en t'appuyant sur ce qui a été dit et non dit, sur ce qui a été expliqué et ce qui est du domaine du ressenti, celui-ci étant presque toujours bien différent chez celui qui attend une tâche de toi, et chez toi, qui dois remplir la tâche,


Le-travail-flexible.jpg

 

 

 

et pour peu que le temps de la fonction, il se prenne et tu te prennes pour celui dont il/tu exécute(s) le rôle, tu peux devenir... un gros con imbu, ... ou un esclave.

 

 

Prudence ! Distance !

 

 

 

Grand ou petit chef, cadre ou employé sans catégorie,

 

 

 

REFUSONS DE DEVENIR DES SERFS VOLONTAIRES !


Résistance

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 10:11

J'ai quand-même décidé de recopier cette lettre, la dernière que je t'ai écrite.

3 à 4 juillet 2011

Il est 0h45 entre dimanche et lundi et je vais écrire ce qui m'empêche de dormir.

Des voix d'hommes crient au loin depuis au moins une demi-heure, ils sont sûrement soûls, tu es peut-être parmi eux.

Je te revois au bas de la Bastille, à l'entrée de la Via Ferrata, en train d'essayer de me convaincre d'un amour partagé possible. Tu parais fragile sans tes dents.

Mais je ne m'apitoie pas car je ne peux oublier ce dont tu as été capable, et l'es peut-être encore. Je ne peux oublier, à présent que, je ne suis plus sous l'emprise de la passion que je te vouais.

Je ne peux oublier ni pardonner que tu m'as, le 22 janvier 2008 rouée de coups de pieds, fais bouffer la terre et tenté de m'étrangler avec la laisse de ton chien.Une-femme-battue.jpg

Que tu m'as poussée à m'en faire tomber dans la rue un soir d'octobre 2009, jetée contre le mur du couloir de chez ta mère le 9 juin 2009.

Je ne te pardonne pas d'avoir fait peur à mon fils et un de ses copains, avec ton ex-pote D. en décembre 2006.Enfants-effrayes.jpg

Je ne peux pardonner que tu aies réveillé en pleine nuit un jeune homme handicapé et de lui avoir fait si peur, pour une fleur et son supportFleur-fanee-dans-poing-ferme.jpg
et que tu l'aies traité de con quelques jours plus tard, de n'avoir pas compris ton acte démesuré par l'effet de l'alcool la nuit du 9 au 10 juin 2011.

Je ne peux plus désirer ton corps qui m'a tant de fois tourné le dos, tes colères au matin, ou que tu m'aies jetée du lit parce-que je me grattais des démangeaisons provoquées par le traitement qu'on m'avait prescrit à la sortie de l'hôpital, après mon acte presque mortel.

Tout ce que tu t'évertueras à remettre en valeur de ce que tu as fait de bien envers moi, comme venir me voir à l'hôpital, m'éviter les flics à Modane, réparer ma voiture, me convaincre au téléphone de quitter les urgences psychiatriques en juillet 2007, alors que tu n'avais pensé qu'à toi en partant, prendre l'air, et revoir l'ex-compagne que tu aimais plus que moi.

Tout ça ne réparera jamais les violences que tu m'as infligées (et je passe sur les violences verbales, d'un dénigrement à l'extême de l'avilissant)

On dit que "Qui a trompé, trompera". Je pense que "Qui a frappé, frappera" (d'autant que tu as violenté toutes "tes" femmes avant moi).Image de couple

Tu as peur que je me laisse aller dans les bras d'un autre homme...

Ce que je redoute est bien pire.

Pour tenter de t'accompagner dans les moments difficiles, il me faut faire un travail énorme de dédoublement, pour qu'une partie de moi entende ta souffrance actuelle et aide l'autre partie à mettre de côté toutes celles qui m'ont dégradée.

Je peux passer sur pas mal d'incohérences de comportement, la plupart des gens que j'aime en font preuve, et moi aussi. Mais la violence n'a aucune excuse.

Elle est irréparable.

En écrivant la date à l'en-tête de cette lettre je me suis aperçue que c'est ton anniversaire. Il y a 47 ans, tu es "né étonné".

Que ton 48ème voyage/an t'apporte les réparations dont tu as besoin.

Aucune année à venir ne peut réparer les horreurs que j'ai subies par toi, c'est ainsi, impardonnable.

Et je ne me pardonnerais pas non plus de m'exposer à nouveau à ces risques.

Mon coeur qui savait s'ouvrir si grand pour un seul homme, mon corps qui s'offrait à lui sans retour, ne peuvent se cantonner à une sorte de travail de fond pour arranger tout ça.

Je ne te pardonnerai jamais non plus d'avoir oublié notre première nuit d'amour.Decue.jpg

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 07:23

J'lui ai écrit des lettres et des lettres,

il m'a jamais répondu

( Charlélie)

Je n'ai plus envie de parler de P. qui fait maintenant partie du grand tout, une infime partie.

Non, aujourd'hui, j'ai envie de marquer le coup. C'est bientôt le 2ème anniversaire de ma renaissance, bientôt le 27 juillet, fête de la natalité, comme Noël pour Jésus (si, si, c'est vrai, Noël, Natalis, ça veut dire la même chose) et ma nouvelle année sera une semaine plus tard, le 3 août 2011, premier jour de l'an 02.

Le 3 août de l'an 00, j'étais sortie de l'hôpital depuis 4 jours, et mes deux grands frères, habitant lointainement, qui étaient venus pour l'occasion, repartaient ce jour-là, me laissant à la vie avec mes enfants. Ils avaient passé un week-end complet à récurrer ma cuisine de fond en comble (mon appartement était devenu une poubelle), et le soir pour se détendre, ils allaient boire ensemble une bière ou deux dehors.

Je dormais sur le matelas neuf apporté par mon frère aîné, pour remplacer celui des mauvais souvenirs, sur lequel j'avais fini par gerber vomis et sang (et mon autre frère avait apporté des draps propres). Il avait aussi fait nettoyer la couette en plumes d'oie ou de canard, sous laquelle je me réfugiais malgré la chaleur de l'été. Depuis, je l'ai donnée à P., qui me l'a demandée, revendiquant une certaine "paternité" sur elle. C'est lui dont le corps s'enveloppe de cette couette des mauvais souvenirs aussi, où quelques traces de mon vomis ont subsisté au lavage à sec du pressing. Moi, j'ai une immense couverture en laine naturelle qui me vient du bon temps de la Tunisie.

Voilà, ils étaient partis à leurs propres vies, qui n'étaient pas sans soucis.

Et donc, moi-même j'étais en vie, mais une ombre encore.

Ombre de femme face à la vie

Parfois, je racontais à mes enfants mes hallucinations à l'hôpital comme si j'y étais, comme une gamine mythomane qui décrit des souvenirs aussi précis qu'improbables. Ils riaient des horreurs dont je fus emprise jours et nuits, ils riaient parce-que c'était tellement invraisemblable, et j'avais l'air si convaincue... Ils m'en redemandaient.

Mais dès lors qu'il fallait faire un effort de réminiscence, cela devenait impossible, je voulais oublier, soumise subitement à la douleur des entraves, de l'étouffement, du besoin de fuire.

Femme-asphyxiee.jpg

Mais ce n'est pas de ça dont je voulais parler.

Non, je voulais dire que, toute rennaissance ressentie, la vie avait repris son cours sur la femme de 47 ans que j'étais, mûrissante, et bien que meurtrie, terriblement emplie d'amour.

Depuis deux ans, l'amour va grandissant, mon coeur s'élargit de plus en plus, ne pouvant plus se contenter d'accorder tout son temps, tout son sang et ses battements, à un seul homme.

Et tandis qu'il bat plus encore pour mes enfants, mes amies, ma mère, et pour les mondes de ceux qui souffrent, et de ceux qui partagent et s'unissent, mon corps de femme suit son cours vers le vieillissement.

Vers-le-vieillissement.jpg

Ma peau, mes cheveux, mes ongles, ma langue, mes lèvres se déssèchent, et surtout mon ventre... mon ventre de femme se déssèche de l'intérieur, me faisant souffrir encore de façon inattendue lors de cycles irréguliers, et m'empêchant peut-être de désirer à nouveau, physiquement.

Je ne sais plus ce qu'est avoir envie de faire l'amour.

J'ai envie de vous prendre dans mes bras pour vous faire passer les ondes de mon amour, les flux et reflux de mon sang bien vivant...

Partage-intime.jpg

Mais rien au bas du ventre, rien à la pointe des seins, rien au creux des reins...Fais-attention-a-mon-sexe.jpg


Serait-ce aussi à cause de ma nouvelle hantise ? La hantise du couple. Tellement peur de risquer de suggérer à quiconque la moindre apparence de la constitution d'un couple.

Equilibre-du-couple.jpg

Les aventures sans lendemain ont perdu toutes saveurs, à moins que je ne les ai déjà toutes goûtées et qu'il n'en existe plus...

Comment vivre une belle aventure avec des lendemains inconnus et toujours enclins à susciter une curiosité partagée, sans règles, sans conventions, sans limite, alors que je m'en impose à moi-même tellement à présent, parce-que, parce-que...

C'était bien de No Limit dont j'étais malade, dont j'ai fait souffrir mes enfants, c'était bien du No Limit, dont j'ai failli mourir...

Je ne peux finir sur cette note un peu triste, car j'avance chaque jour et ne suis heureusement encore arrivée nulle part.

Tout du meilleur peut encore me surprendre, mon coeur ne cesse de s'ouvrir et mon corps asséché n'en est pas pour autant, j'espère, refermé à tout jamais...Espoir

 
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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 14:03

Zo kwe zo énoncé par le Père fondateur de la République Centrafricaine, Barthélemy BOGANDA, signifie, qu'un homme en vaut un autre, un être humain est un être humain, sans distinction de race, de couleur...

J'ai rencontré l'homme de toutes les couleurs, mais il n'était pas qu'un, ils étaient nombreux, rassemblés en un même endroit pour inaugurer le lieu, et prêts à deviser jusqu'au bout de la nuit.

Monde-de-toutes-les-couleurs.jpg

Ma fascination était telle que j'avais du mal à me concentrer sur celui qui, tout empli de douceur et de patience, me confiait comme il était en carence de tendresse, d'une "copine" avec qui il aurait aimé manger de la nourriture, mais pas que de la nourriture. Celui qui me racontait tous les faits et gestes que j'avais effectués dans la demi-heure qui précédait, celui qui m'avait observée et désirée parce-qu'il m'avait trouvée belle, qui avait du mal à prononcer mon prénom et répétait le sien pour que je ne l'oublie pas.

Je le regardais et l'écoutais en souriant mais regardais et écoutais avec plus d'intensité encore et plus aussi de sourire, l'ensemble de ses frères, soeurs et ami(e)s qui à eux tous, m'offraient le spectacle coloré et vivant, de l'HOMME. Le-veritable-vetement-de-l-homme.jpg

Je respirais un absolu bonheur, d'où se détachait une tristesse déchirante.

Comment dire au seul que j'intéressais, que c'était le tout de ce moment et de ce lieu qui m'inspirait ?

Comment lui dire que mon désir ne le concernait pas lui seul, ne le concernait même pas du tout personnellement ?

Oui, j'ai besoin de me nourrir....

Comment lui dire, à peine rencontré, que je n'ai pas de désir de manger ni de désir  sexuel, que je n'ai pas le désir d'être une "copine", parler de sujets si personnels, sans entâcher un bien-être général, un amour universel ?

Il dit "je te laisserai prendre le temps, mais reviens"

Et j'ai dit que je reviendrai, mais je l'ai dit à tous, et tous m'ont dit que je serai toujours la bienvenue.

Aimer...

Aimer un ensemble d'humains, qui à eux tous n'en feront jamais un seul.Nous--femmes-et-hommes-de-toutes-les-croyances-et-tous-bord.jpg

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